Le rééquilibrage de portefeuille : pourquoi et comment le faire régulièrement

L’investissement est une démarche dynamique. Ce qui semble optimal aujourd’hui peut ne plus l’être demain en raison des fluctuations des marchés financiers. Le rééquilibrage de portefeuille est une stratégie essentielle pour les investisseurs cherchant à maintenir un équilibre entre le rendement et le risque. Dans cet article, nous expliquons pourquoi le rééquilibrage est crucial, en nous appuyant sur des exemples concrets.


Rebalancing

Qu'est-ce que le rééquilibrage de portefeuille ?

Le rééquilibrage consiste à ajuster les allocations d’actifs dans un portefeuille afin de revenir à la répartition stratégique initialement fixée. Par exemple, si un portefeuille est composé à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations, les variations de marché peuvent faire dévier ces proportions. Un marché haussier pour les actions pourrait amener cette répartition à 70 % en actions et 30 % en obligations, augmentant le risque global. Le rééquilibrage permet alors de vendre une partie des actions et d’acheter des obligations pour revenir à la répartition souhaitée.


Pourquoi rééquilibrer régulièrement ?

  1. Contrôle du risque : Les allocations d’actifs déterminent en grande partie le risque d’un portefeuille. Une surperformance des actions peut accroître l’exposition à la volatilité, augmentant le risque global. Le rééquilibrage permet de réduire cette exposition.
  2. Discipline et protection contre les biais émotionnels : Les investisseurs sont souvent tentés de suivre la performance récente des marchés, achetant les actifs qui ont bien performé. Cette stratégie, appelée "chasing performance", peut être risquée. Le rééquilibrage impose une discipline en vendant les actifs surperformants (souvent à des prix élevés) et en achetant ceux sous-performants (souvent à des prix bas).
  3. Optimisation du rendement ajusté au risque : Des études montrent que le rééquilibrage peut améliorer le rendement ajusté au risque, mesuré par le ratio de Sharpe. Cela signifie que pour chaque unité de risque prise, l'investisseur obtient un rendement supérieur.

Exemple concret : Rééquilibrage d’un portefeuille 60/40

Prenons un portefeuille initialement composé de 60 % d’actions et de 40 % d’obligations, avec une valeur totale de 100 000 €. Supposons que les marchés évoluent différemment pour ces classes d’actifs sur deux années consécutives. Voici les étapes illustrées :

  1. Situation initiale (année 0) :
    • Actions : 60 000 €
    • Obligations : 40 000 €
    • Répartition : 60 % en actions, 40 % en obligations
  2. Après la première année (année 1) :
    • Rendement des actions : +20 %
    • Rendement des obligations : +5 %
    • Nouveaux montants :
      • Actions : 60 000 € × 1,20 = 72 000 €
      • Obligations : 40 000 € × 1,05 = 42 000 €
    • Répartition : 72 000 € (63 %) en actions, 42 000 € (37 %) en obligations
    La répartition cible de 60/40 a dérivé vers 63/37 en raison de la forte performance des actions. Cela augmente le risque du portefeuille.
  3. Rééquilibrage après l’année 1 :
    • Objectif : Revenir à 60 % en actions et 40 % en obligations sur un portefeuille total de 114 000 € (72 000 € + 42 000 €).
      • Montant cible pour les actions : 114 000 € × 60 % = 68 400 €
      • Montant cible pour les obligations : 114 000 € × 40 % = 45 600 €
    • Actions à vendre : 72 000 € - 68 400 € = 3 600 €
    • Obligations à acheter : 45 600 € - 42 000 € = 3 600 €
    Après rééquilibrage, les proportions reviennent à la cible, ce qui réduit l’exposition au risque.
  4. Deuxième année (année 2) :
    • Rendement des actions : -10 %
    • Rendement des obligations : +3 %
    • Nouveaux montants :
      • Actions : 68 400 € × 0,90 = 61 560 €
      • Obligations : 45 600 € × 1,03 = 46 968 €
    • Portefeuille total : 61 560 € + 46 968 € = 108 528 €
    • Répartition : 61 560 € (57 %) en actions, 46 968 € (43 %) en obligations
    Si aucun rééquilibrage n’avait été effectué après l’année 1, l’exposition aux actions aurait été plus élevée, augmentant les pertes dues à leur baisse.

Tableau récapitulatif

AnnéeRendement des actionsRendement des obligationsActions (€)Obligations (€)Répartition (Actions/Obligations)
0--60 00040 00060 % / 40 %
1+20 %+5 %72 00042 00063 % / 37 % (avant rééquilibrage)
1--68 40045 60060 % / 40 % (après rééquilibrage)
2-10 %+3 %61 56046 96857 % / 43 %

En résumé, ce rééquilibrage annuel a permis de limiter l’exposition excessive aux actions en forte hausse, réduisant ainsi les pertes lors de leur baisse ultérieure. C’est un exemple concret des avantages de cette stratégie pour la gestion du risque.


Analyse statistique : Les avantages du rééquilibrage

Une étude réalisée par Vanguard a comparé des portefeuilles avec et sans rééquilibrage sur une période de 30 ans. Voici les résultats :

  • Portefeuille sans rééquilibrage : Rendement annuel moyen de 8,1 %, avec une volatilité de 14 %.
  • Portefeuille avec rééquilibrage annuel : Rendement annuel moyen de 7,9 %, mais une volatilité réduite à 12 %.

Le portefeuille rééquilibré présente un ratio de Sharpe supérieur, indiquant une meilleure gestion du risque.

Les simulations menées par Vanguard montrent que le rééquilibrage annuel est souvent optimal pour de nombreux investisseurs en termes de compromis entre coûts de transaction et réduction des risques. Cette approche permet de capturer une prime de risque tout en minimisant les frais de transaction, surtout en période de forte volatilité, où ces frais peuvent augmenter considérablement​.


Quand et comment rééquilibrer ?

  1. Calendrier régulier : Rééquilibrer une fois par an ou par semestre est une approche simple. La fin d'année ou bien le début d'une nouvelle année sont souvent privilégiés, mais vous pouvez le faire quand vous voulez du moment que vous observez une certaine régularité.
  2. Seuil de tolérance : Rééquilibrer lorsque la répartition dévie d’un certain pourcentage, par exemple 5 %.
  3. Frais à considérer : Rééquilibrer peut engendrer des frais de transaction et des implications fiscales. Les investisseurs doivent en tenir compte pour ne pas annuler les bénéfices potentiels.

Conclusion

Le rééquilibrage de portefeuille n’est pas seulement une question de maintenir des proportions idéales d’actifs. C’est une démarche stratégique qui réduit le risque, impose une discipline et peut améliorer les rendements ajustés au risque. La diminution de la volatilité est particulièrement adaptée aux stratégies de rente, par exemple pour un retraité. Mais l'ensemble des investisseurs ont aussi intérêt à intégrer le rééquilibrage dans leur gestion, car c'est une clé pour rester aligné avec ses objectifs financiers, quelles que soient les conditions de marché.

Que vous soyez un investisseur novice ou aguerri, la question n’est pas si vous devriez rééquilibrer, mais comment et quand le faire.

Trois alternatives à l’investissement immobilier physique

L’investissement immobilier est une valeur refuge et l'un des piliers du patrimoine de nombreux français. Il représente pour beaucoup un moyen de générer des revenus passifs ou de constituer un patrimoine solide à long terme. Mais cette approche peut s'avérer contraignante : gestion locative, entretien des biens, et la nécessité de disposer de sommes importantes pour acquérir un bien immobilier. Heureusement, il existe aujourd'hui des alternatives permettant d’investir dans l’immobilier sans avoir à acheter de biens physiques. Parmi celles-ci, on trouve les SCPI, les foncières cotées et le crowdlending immobilier. Ces solutions offrent une diversification intéressante tout en étant moins exigeantes en termes de gestion.

1. Les SCPI : une solution de diversification sans gestion complexe

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont un moyen populaire d’investir dans l’immobilier sans avoir à gérer de biens physiques. Il s’agit de structures qui collectent les fonds des investisseurs pour acheter et gérer un portefeuille immobilier diversifié (bureaux, commerces, logements, etc.). Les revenus générés par les loyers sont ensuite distribués aux actionnaires sous forme de dividendes.

L’un des avantages majeurs des SCPI réside dans leur accessibilité : il est possible d’investir avec des montants relativement faibles, parfois dès 1 000 euros, ce qui permet de se diversifier rapidement. Ces montants sont même amenés à baisser depuis l'ordonnance du 4 juillet 2024 qui supprime le montant nominal minimum d'une part de SCPI, autrefois fixé à 150 euros, afin de rendre ce support d'investissement encore plus accessible. De plus, la gestion est entièrement déléguée à la société de gestion, ce qui allège considérablement la charge administrative pour l’investisseur.

Cela étant dit, il est important de garder à l’esprit que les SCPI, tout comme l’immobilier physique, peuvent être sensibles aux cycles économiques, notamment en période de crise. Mais pour ceux qui cherchent à s’exposer à l’immobilier tout en ayant une gestion simplifiée, elles représentent une alternative solide.

2. Les foncières cotées : une exposition à l’immobilier avec des liquidités accrues

Les foncières cotées en bourse, ou REITs (Real Estate Investment Trusts), sont une autre alternative à l’investissement immobilier traditionnel. Ces sociétés possèdent et gèrent des portefeuilles immobiliers, mais au lieu de les acheter directement, vous pouvez y investir par le biais d’actions en bourse. L’un des principaux avantages des foncières cotées réside dans leur liquidité : contrairement à un bien immobilier physique, il est possible d’acheter et de vendre des actions en quelques clics.

Prenons l’exemple de Realty Income, l'une des foncières cotées les plus populaires. Cette société américaine est surnommée "the dividend company" car elle distribue des dividendes à ses actionnaires chaque mois, une caractéristique particulièrement appréciée des investisseurs à la recherche de revenus réguliers. Realty Income possède un portefeuille immobilier diversifié principalement composé de baux commerciaux longs termes, ce qui permet une stabilité de revenus, même en période économique difficile. À travers son modèle d’affaires, la société s’assure d’un flux de revenus prévisible et en constante augmentation, ce qui peut être rassurant pour les investisseurs.

Realty Income

Investir dans des foncières cotées, comme Realty Income, permet d’avoir une exposition à l’immobilier sans les contraintes d’une gestion locative. Les actions des foncières cotées peuvent être influencées par les fluctuations du marché boursier, mais cette option permet une diversification dans des secteurs immobiliers variés, ce qui offre davantage de sécurité par rapport à un investissement immobilier direct dans un seul bien.

3. Le crowdlending immobilier : investir dans l'immobilier par le financement participatif

Le crowdlending immobilier, ou prêt participatif immobilier, est une autre alternative intéressante à l’investissement immobilier traditionnel. Ce modèle permet à des investisseurs particuliers de prêter de l’argent directement à des promoteurs ou des sociétés immobilières, en échange d'un rendement sous forme d’intérêts. Contrairement aux SCPI ou aux foncières cotées, qui génèrent des revenus passifs via la distribution de loyers ou de dividendes, le crowdlending immobilier repose sur un système de prêts à des acteurs du secteur immobilier, généralement pour une durée déterminée, avec un taux d’intérêt fixe ou variable.

Bricks, une plateforme bien connue dans le domaine de l'immobilier fractionné, permet aux particuliers de financer des projets immobiliers spécifiques. Concrètement, les investisseurs peuvent prêter des fonds pour des projets de rénovation ou de construction de biens immobiliers, souvent dans le secteur résidentiel ou commercial. En retour, ils perçoivent un rendement sous forme d’intérêts, souvent compris entre 7% et 11% par an, en fonction du projet et du niveau de risque. Les remboursements peuvent se faire à intervalles réguliers, selon les modalités définies dans le contrat de prêt.

Bricks

Ce modèle présente plusieurs avantages. Tout d'abord, il permet aux investisseurs d’accéder à l’immobilier avec des montants d’investissement relativement faibles, à partir de 10 euros par projet, ce qui permet une diversification rapide et efficace du portefeuille. De plus, Bricks assure la gestion complète des prêts : sélection des projets, collecte des fonds, suivi des remboursements, et communication avec les emprunteurs. L’investisseur n’a ainsi qu’à choisir les projets auxquels il souhaite participer et la plateforme se charge du reste.

Cependant, le crowdlending immobilier n’est pas sans risques. En tant que prêteur, l’investisseur s'expose à des imprévus dans le déroulement des projets, tels que des retards de livraison, des dépassements de coûts ou même des défaillances des promoteurs. Contrairement à un investissement en actions de foncières cotées, il n’existe pas toujours de garanties sur le capital prêté. Si un projet rencontre des difficultés, l’investisseur peut perdre tout ou partie de son investissement. Cela en fait une solution adaptée à ceux qui sont prêts à accepter un risque plus élevé en échange de rendements potentiellement supérieurs.

À mon avis, le crowdlending immobilier via des plateformes comme Bricks est une excellente manière de se diversifier dans l’immobilier tout en ayant un contrôle direct sur les projets financés. Il offre une transparence intéressante et permet de participer à des projets spécifiques sans les contraintes de la gestion immobilière. Pour les investisseurs prêts à prendre un peu plus de risques pour des rendements plus attractifs, cette alternative mérite vraiment d’être considérée.

Conclusion : trois approches pour diversifier son patrimoine immobilier

Les SCPI, les foncières cotées et le crowdlending immobilier offrent des alternatives intéressantes à l’investissement immobilier traditionnel. Chacune de ces solutions présente des avantages distincts : les SCPI permettent d’investir dans un portefeuille immobilier diversifié sans gestion complexe, les foncières cotées offrent une liquidité accrue et une exposition au marché boursier, tandis que le crowdlending immobilier facilite l’accès à des biens immobiliers spécifiques avec un ticket d’entrée faible.

Si, comme moi, vous êtes attiré par l’immobilier mais que vous souhaitez éviter les tracas de la gestion directe, ces options peuvent constituer un excellent compromis pour diversifier votre patrimoine tout en profitant des avantages de l’immobilier. Bien entendu, chaque type d’investissement comporte des risques, et il est essentiel d’évaluer soigneusement votre tolérance au risque avant de vous lancer. Mais dans tous les cas, ces alternatives vous permettent de profiter des atouts de l’immobilier sans les inconvénients des investissements physiques classiques.

Trade Republic : un compte-titres pas si ordinaire

Le courtier en ligne Trade Republic est devenu en quelques années l'un des plus populaires parmi les épargnants français. Il tient son succès notamment d'une interface et de fonctionnalités ciblant le public des investisseurs débutants.

Quels sont les éléments différenciants de ce courtier ? C'est ce que je me propose de vous expliquer dans cet article.

Tout d'abord, Trade Republic opère avec une licence bancaire, ce qui contribue à rassurer sur la sécurité des placements proposés.

Ce courtier permet d'investir sur plus de 9000 actions et ETFs du monde entier. Les actions françaises et européennes sont bien sûr présentes, même s'il est souvent plus intéressant d'investir sur celles-ci via un PEA (à l'étude, mais pas encore disponible chez Trade Republic) pour optimiser la fiscalité.

Trade Republic permet également d'investir en cryptos (je n'ai pas testé cette fonctionnalité) et même sur une sélection d'obligations à partir de 1 euro.

L'investissement en obligations, lancé il y a quelques mois, est à ma connaissance une grande première pour un courtier en ligne. En effet, jusqu'à présent ce type de placement n'était accessible qu'aux investisseurs institutionnels.

Contrairement à ce que pratiquent en général les banques françaises, la partie espèces du compte-titres est rémunérée, à un taux aligné sur celui de l'ESTER (3,25% en ce moment mais ça va baisser prochainement en fonction des décisions de la BCE). C'est toujours ça de pris pour nos liquidités non-investies !

Mais le gros point fort de Trade Republic est leur système de plans d'investissement programmés gratuits. Concrètement, cela vous permet d'investir en DCA (Dollar Cost Average), une stratégie d'investissement assez populaire consistant à investir régulièrement une somme fixe dans un actif financier pour réduire le risque et lisser vos prix d'achat. Par exemple, vous pouvez créer un plan d'investissement programmé sur une action de votre choix, en indiquant que vous voulez acheter pour telle somme (à partir de 1 euro) toutes les semaines, tous les mois ou tous les trimestres.

Corollaire de ce système d'investissement programmé, le courtier autorise évidemment l'achat de fractions d'action (ou d'ETF). Vous n'êtes pas obligés d'acheter des actions pleines pour investir. C'est encore un point fort de Trade Republic.

L'application par téléphone est beaucoup plus simple et ergonomique à utiliser que celle de leur site web. C'est probablement voulu d'ailleurs, mais ce marketing de la gamification peut avoir des effets pervers. La bourse est un investissement de long terme, d'autant plus rentable lorsqu'on met de côté ses émotions. Il n'est pas sain d'avoir le nez constamment sur son compte-titres. Aussi je recommanderais aux investisseurs les moins expérimentés, une fois leurs plans d'investissements établis, de s'astreindre à regarder le moins possible leur téléphone, voire de désinstaller l'application tant qu'ils n'ont pas besoin d'opérer des changements.

Il est possible de réaliser des investissements hors du cadre d'un plan programmé, mais dans ce cas l'ordre est payant, au tarif unique d'1 euro par opération. Ce tarif est correct comparé à d'autres courtiers en ligne. Cela peut paraître a priori peu onéreux, mais attention à l'effet sur les petits ordres. Par exemple sur un ordre de 50 euros, cela fait déjà 2% de moins-value à rattraper ! Et il faudra compter le même tarif à la revente...

Trade Republic propose aussi depuis peu une carte de crédit permettant d'accumuler du cashback sur vos achats, ou plus exactement du "saveback" puisque 1% de vos achats est reversé sur le plan d'investissement de votre choix (jusqu'à un maximum de 15 euros par mois), à la condition d'avoir déjà pour 50 euros d'épargne mensuelle programmée.

Du côté des points faibles et contraintes, Trade Republic est un courtier allemand, ce qui signifie que vous devrez obligatoirement effectuer une déclaration de compte étranger (formulaire n°3916) lors de votre prochaine déclaration d'impôts.

Pour l'alimentation de votre compte, vous avez le choix entre faire un virement ou faire un dépôt par carte de crédit. Préférez le virement ! En effet, le virement est gratuit, tout comme le 1er versement par carte de crédit. Mais dès le deuxième versement par carte, ils appliqueraient des frais de 1%.

Dans l'ensemble, Trade Republic est une très bonne option pour l'ouverture d'un compte-titres ordinaire (CTO), pour la large sélection d'actifs disponibles et surtout pour les plans d'investissement programmés gratuits. Cela ne vous empêche pas bien sûr d'avoir en plus un PEA chez un autre courtier pour vos actions françaises et européennes.

Si vous souhaitez essayer ce courtier, je vous propose de le faire via ce lien de parrainage qui vous permettra de gagner un bonus (en général 10 euros offerts en fractions d'action) si vous commencez à investir dans les 21 premiers jours.